Abstract
C’est dans le cadre des jeux Olympiques de la Jeunesse Lausanne de 2020 que le spectacle BodyCity liant les arts de la scène au mapping (projection sur une surface 3D) et au motion design (contextuellement, de la typographie animée) a pris place.
Réel défit de conception mêlant de multiples influences, ce projet a été l’un des plus importants et formateurs pour ma pratique en tant que designer graphique. Pour le mener à bien, il m’a fallu réinterroger mon travail pour pouvoir ensuite l’intégrer aux propositions d’autres créateurs (le chorégraphe, les responsables de sections, professeurs et designers responsables des aspects graphiques du projet) pour obtenir un rendu cohérent. De plus, la forme finale de mapping a demandé de voir l’espace de projection de manière tridimensionnelle et par conséquent de trouver de nouvelles solutions adaptées à cet ambitieux format.
La conception des séquences d’animation se fondait sur une base de travaux du studio de design graphique américain DIA Studio, acteur majeur dans la popularisation de la typographie en mouvement (motion design).
Pour toutes informations supplémentaires à propos de l’ensemble des projets autour des jeux Olympiques de la Jeunesse Lausanne 2020, un article est disponible sur le site de l’ÉCAL, ici.
Description
Le travail de mapping a été réalisé en collaboration avec tous les bachelors du Département Communication Visuelle de la haute école d’art de Lausanne (ÉCAL) : BA Design Graphique, BA Photographie, BA Media & Interaction Design.
Chaque secteur se devait de proposer une série de segments vidéo soigneusement assemblés par les assistants engagés sur le spectacle pour un ensemble aussi homogène qu’harmonieux pensé pour être en accord avec les compositions de la Haute École de Musique (HEMU) ; les chorégraphies des danseurs de l’École-Atelier Rudra Béjart et de JDSEvents ; les mouvements des traceurs d’XTrem Move ; et les trajectoires des riders de La Fièvre.